samedi 14 novembre 2009

OSS 117: Rio ne répond plus



2009

Cinéaste: Michel Hazanavicius
Comédiens: Jean Dujardin - Serge Hazanavicius - Reem Kherici - Louise Monot

Notice Imdb

Vu en dvd




Quel humour très particulier! Pour l'épisode précédent, la première lecture ne m'avait pas fait une forte impression mais les suivantes resplendissaient. Une nouvelle fois je sors un peu cueilli par cet humour si inattendu et je pense que les revoyures m'assureront un enthousiasme de plus en plus éclatant.
Pour le moment, je reste sur le souvenir de quelques fous rires et de nombreuses réactions interdites ne sachant déchiffrer tous les petits subtilités du scénario.

Quoiqu'il en soit, cette comédie manie un humour assez costaud et courageux dans le sens où il est devenu en France très difficile du moins de faire de l'humour sur les juifs, la Shoah et Israël sans être accusé d'antisémitisme. Ici le personnage d'OSS est tellement inculte, est porteur d'une pensée si "ras des pâquerettes", chargée de poncifs qu'il en vient à traduire une réalité malheureuse : un racisme ordinaire qui existe bel et bien et dont se nourrissent les extrémismes les plus voraces en raccourcis et simplifications diverses.

Il est vrai que sa bêtise ne s'arrête pas au racisme et que le scénario se charge de lui rendre douloureuses de nombreuses déconvenues. Le cours de son existence est ballotté au gré de situations où sa sexualité est mise à rude épreuve.

Tout comme son machisme, nombre de certitudes s'amusent à lui jouer de vilains tours pour le plus grand plaisir des spectateurs, en même temps qu'elles humanisent le personnage. Ces vicissitudes paraissent "déniaiser" quelque peu l'enfant qui n'en finit pas de sommeiller en lui. Mais point trop n'en faut... pour de nouvelles aventures?

Jean Dujardin est encore une fois excellent. J'aime de plus en plus ce comédien qu'il me tarde de voir dans des rôles différents (j'ai un très bon souvenir du Convoyeur). C'est vraiment un garçon très doué et d'une finesse de jeu assez sidérante. C'est si difficile de jouer les cons et dans le même temps d'y laisser percer des parcelles d'humanité, de crédibilité, de sensibilité.

Louise Monot qui le suit a bien du mal à me faire oublier Aure Atika ni Bérénice Béjo, bien plus présentes.


Cette deuxième aventure manque simplement de seconds rôles piquants.
Le travail sur les décors et les couleurs reste remarquable.

Voilà une série qui s'annonce impérissable. Je suis fan.


Trombi:
Rüdiger Vogler:

Alex Lutz:

Reem Kherici:

Pierre Bellemare:

Ken Samuels:

Serge Hazanavicius:

Philippe Hérisson:

Adriana Salles:

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