samedi 30 janvier 2010

Jennifer's body



2009

Titre original : Jennifer's body
alias : Le corps de Jennifer

Cinéaste: Karyn Kusama
Comédiens: Megan Fox - Amanda Seyfried - Johnny Simmons - Adam Brody

Notice Imdb


Vu en dvd





Disons le tout net : je n'ai vu ce film que pour Megan Fox. Une toute autre actrice au générique et je n'aurais probablement pas eu l'ombre d'un désir d'en savoir plus sur ce film. Les films d'horreur, comme les comédies musicales, ne m'attirent pas des masses. Ou alors sous certaines conditions, le nom du réalisateur ou des comédiens. Ici c'est la comédienne principale. La pauvre Megan Fox souffre d'une image déplorable d'actrice vulgaire, mi-pute, mi-hardeuse, bimbo sans bulbe.

Je ne la connais pas en dehors de quelques prestations filmées, je ne me prononcerais pas sur sa vulgarité réelle ou jouée. Par contre, je soutiens encore -et ce film me le prouve une nouvelle fois- qu'elle joue bien, qu'elle a un vrai talent dans le jeu.

Certes, ses choix de carrière me paraissent jusqu'à maintenant un peu trop constants, c'est à dire toujours orientés vers des personnages limités à susciter l'érection -et plus si affinités- de la gente adolescente. Qui sait si elle a le choix? Bon je ne vais pas chercher à lui trouver des circonstances atténuantes, c'est son problème. Passons.

Et il se trouve que, coup de chatte, elle est de toute beauté, sublime, mon idéal féminin après Jack Sullivan, créature céleste, d'essence divine et qui a eu l'audace de m'épouser et Gene Tierney qui a eu la bonne idée de tourner pour Lubitsch et Preminger.

Ce Jennifer's body est un petit film d'horreur, proche de la série B, gentiment drôle par instants, avec cet humour un peu corrosif, n'ayant pas d'autre ambition que de faire sourire et de désamorcer une gravité qui serait par trop dommageable.

Dépliant à peu près tous les clichés des films d'ados américains, l'intrigue les détourne à son profit. Que ce soit la relation "best friend forever" qui dévoile plus qu'une ambiguïté saphique

entre Megan Fox et Amanda Seyfried,

ou bien la vaine et égocentrique illusion des tendances identitaires adolescentes -des gothiques aux sportifs décérébrés- ou bien encore le suivisme ovin de la majorité silencieuse, l'accumulation de poncifs exposés sert une histoire sinon très ordinaire de "vampirisation" de la pom-pom girl locale.

Les effets spéciaux sont assez réussis sans pour autant être virtuoses. J'ajouterais que j'ai bien apprécié de découvrir en Megan Fox la capacité à s'enlaidir pour la bonne cause. Elle parvient à produire un visage assez effrayant grâce au maquillage et au travail sur les lumières.

Un petit film correct à voir pour se noyer dans le regard d'ange de Megan Fox. Aouuuuuuuuuhhhhhhhh!!!!!



Trombi:
Johnny Simmons:

Adam Brody:

Kyle Gallner:

Josh Emerson:

J.K. Simmons:

Gabrielle Rose:

Cynthia Stevenson:

Valerie Tian:

Aman Johal:

Lance Henriksen:

vendredi 29 janvier 2010

Les contes de Canterbury



1972
Titre original : I racconti di Canterbury
alias : Les contes de Canterbury
alias : The Canterbury tales

Cinéaste: Pier Paolo Pasolini
Comédiens: Franco Citti - Hugh Griffith - Laura Betti - Pier Paolo Pasolini

Notice Imdb
Notice Cinéprofil

Vu en dvd




Après le Décaméron, il semblerait que Pasolini se soit vautré dans ces contes avec plus de délices, moins de retenue. Il offre à notre vue davantage de sexes, de seins.



Plus érotique, plus scatologique aussi.

N'ayant pas lu les contes, je ne sais à qui l'on doit cet aspect plus flagrant.

Les éléments de comédie, voire de burlesque -l'hommage de Ninetto Davoli à Charlot est le plus évident mais pas le seul- structurent beaucoup plus le récit.

Les personnages sont toujours très cruellement desservis par des situations comiques. Ici l'humour très noir le dispute à un humour érotico-paillard, rose chair. Ces contes sont un rire gras, rabelaisien derrière lequel se cache comme le Décaméron une fascination mêlée d'appréhension profonde pour la mort.

Ayant vu les premiers volets de ce triptyque pasolinien peu de temps l'un après l'autre, peut-être que je me méprends sur les différences et les points communs,.n'ayant pas assez de recul pour faire une bonne comparaison. D'autant plus que l'aspect formel est identique : toujours cette direction d'acteurs improbables; décalés, toujours cette effervescence.

A peine note-t-on que les moyens sont plus importants : la figuration est en quantité impressionnante, les décors gigantesques, on a des rues entières qui sont mobilisées et transformées pour tenir cadre à l'action.


Pasolini se paye même la trogne gargantuesque de Hugh Griffith pour compléter sa distribution italo-britannique.

Tous ces éléments mis bout à bout devraient emporter mon adhésion, or, je préfère sans problème le Décaméron, plus grave, moins mouvementé. Ces contes font trop la part belle au burlesque pour me ravir complètement.

J'avoue cependant que la vision de l'enfer comique de Pasolini est assez drôle et jubilatoire.


Trombi:
Laura Betti:

Franco Citti:

Josephine Chaplin:

Pier Paolo Pasolini:

Vernon Dobtcheff:

Jenny Runacre:

Tom Baker:

Elisabetta Genovese:

Robin Askwith:

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