samedi 2 janvier 2010

Les mystères de l'ouest : La nuit du lit qui tue



1965

Titre original : The Wild Wild West : The night of the deadly bed
Titre francophone : Les mystères de l'ouest : La nuit du lit qui tue

Saison 1, épisode 02

Réalisateur: William Witney
Comédiens: Robert Conrad - Ross Martin - J.D. Cannon - Barbara Luna - Danica D'Hondt

Notice d'imdb

Vu en dvd




Ce deuxième épisode de la saison 1 offre quelques affriolantes envolées. Il est déjà très représentatif du monde que Wild Wild West veut développer. Je regrette encore -difficile de s'en accommoder- la médiocrité de la compression, surtout sur les mouvements de caméra mais je sirote l'aspect très cheap des décors, ces faux extérieurs qui sentent le studio à plein nez, faute d'un éclairage rigoureux ou astucieux. C'en est rigolo ou pitoyable, au choix. Je vais prendre rigolo. Mais quand on sait qu'avec la couleur -pour la saison 2- cet aspect un peu frustre va installer un style troublant de charme, on peut alors lui trouver d'ores et déjà quelque attrait. Amusons-nous que diantre!

Et puis, la distribution féminine est encore bien balancée.

La pin-up d'aujourd'hui, Barbara Luna, est un peu fade de caractère sur la longueur mais sa plastique méditerranéenne m'incendie bien. Merci.


Pour que la gente féminine -l'homosexuelle ne faisait pas partie des cibles types de l'époque pour les producteurs- ne soit pas en reste du côté de la libido chatouillée, il semblerait que Robert Conrad soit astreint à donner dans le topless et doive jouer de sa virilité abdominalo-pectorale : encore une scène à oualpé pour Mister West!

On entre de plein-pied dans le mythe de l'espion à bogossitude extrême, jamesbondien, à qui aucune femme ne résiste, un peu comme moi finalement (doit y avoir une question d'identification, évident, mais si!).

D'ailleurs les lieux viennent corroborer la filiation bondienne : encore une base souterraine pour le méchant. A chaque épisode un nouvel être du mal. Ici, le général fantoche s'essaie à l'amalgame que l'inculture américaine -légitime- ne décèle pas. A la fois Napoléon 1er et III en quelque sorte. Les allusions à l’île d'Elbe et à l'aventure mexicaine des Napoléons tentent de berner son monde.

On conseille la version francophone pour une fois, tant le faux accent français de J.D. Cannon est d'un niveau très bas.

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