vendredi 11 juin 2010

Pygmalion



1938

Cinéaste: Anthony Asquith - Leslie Howard
Comédiens: Leslie Howard - Wendy Hiller

Notice Imdb
Vu en dvd



Cette version de l'oeuvre de Shaw doit énormément à la prestation d'une toute jeune actrice. Wendy Hiller joue là son premier rôle devant une caméra. Pas vraiment belle mais nantie d'une gentille frimousse et d'un tempérament pétillant,

la comédienne que je retrouve avec bien plus de plaisir dans le savoureux "Je sais où je vais" de Powell et Pressburger, tient le film sur ses épaules.

Car, qu'on ne vienne pas me dire que Leslie Howard

apporte quelque chose d'intéressant dans ce film. Dans mes souvenirs, j'ai bien du mal à retrouver une prestation marquante de cet acteur. Ici il est épouvantablement mauvais. Le soin qu'il prend de manière presque maladive à imprégner chaque geste d'une déplorable emphase

ou pire encore à laisser sa face figée jusqu'à l'instant pénible où il l'anime sans subtilité et de façon si soudaine, ce soin est à ce point si auto-destructeur qu'il finit par être irritant. En ce qui me concerne, il y a véritablement un mystère Leslie Howard. Je ne comprends pas, j'avoue cette faiblesse, comment ce comédien médiocre a pu faire une si longue carrière cinématographique. Peut-être que son jeu était plus adapté à la scène? Fort probable. Mais que la caméra est cruelle! Les expressions deviennent grimaces, le murmure devient hurlement.

Par conséquent vous comprendrez qu'il est difficile pour moi d'accrocher au film dont la substantifique moelle réside dans l'ambiguïté de leur relation. Or, la connexion entre les deux personnages ne se fait pas, ne se lit pas sur l'écran. Malgré tous les efforts de Wendy Hiller

pour faire passer son émotion dans son discours final, je n'ai pas été touché outre-mesure, ne croyant pas trop à leur histoire. Très peu d'éléments nous ont permis jusque là d'y porter foi, de ressentir cette complicité, cette idylle croissante. La mise en scène est somme toute très linéaire, j'ai envie de dire "événementielle" et dévoile peu d'ambition sur ce point. Comme si c'était trop difficile de préparer le terrain avec finesse aux déclarations finales, comme si la narration de cette relation représentait un sommet infranchissable.

Trombi:
Wilfrid Lawson: (remarquable)

Marie Lohr:

Scott Sunderland:

Jean Cadell:

David Tree:

Everley Gregg:

Esme Percy et Irene Browne:

.B. Clarence:

Ivor Barnard:

2 commentaires:

  1. Si j'étais d'emblée tombé sur ces
    lignes :
    "Car, qu'on ne vienne pas me dire que Leslie Howard
    apporte quelque chose d'intéressant dans ce film. Dans mes souvenirs, j'ai bien du mal à retrouver une prestation marquante de cet acteur. Ici il est épouvantablement mauvais. Le soin qu'il prend de manière presque maladive à imprégner chaque geste d'une déplorable emphase. Car, qu'on ne vienne pas me dire que Leslie Howard
    apporte quelque chose d'intéressant dans ce film. Dans mes souvenirs, j'ai bien du mal à retrouver une prestation marquante de cet acteur. Ici il est épouvantablement mauvais..."

    Je n'aurais jamais adressé une seule ligne au philistin prétentieux que vous êtes.
    Vos déficits sont innombrables. Que de temps perdu ! On ne donne pas de confiture aux cochons.

    RépondreSupprimer
  2. Hé hé, je vous plains. La vie est dure, n'est-ce pas? J'imagine le calvaire effectivement pour quelqu'un d'aussi condescendant! Que cela doit être dur de se mettre au niveau d'un crétin comme moi. Et on est si nombreux sur le net! Comment faites vous pour survivre à ce monde de dégénérés et de béotiens de toute sorte? Votre manque de cohérence (perte de temps à lire + perte à écrire) doit vous aider heureusement à ne pas voir toutes ces tristes réalités, je suppose. Je ne vous plains pas, loin de là. Je vous encourage tout de même à trouver le temps de réfléchir un petit peu avant d'écrire toutes ces inepties. Parce que vous ne me ferez pas croire que vous aimez TOUS les acteurs et que vous n'en avez jamais trouvé un seul de mauvais, ce qui ferait de vous un cochon de philistin prétentieux, horreur absolue! Allez, vous parviendrez encore à passer outre cette autre incohérence... bon courage.

    RépondreSupprimer